Il y a quelques jours, un article paru sur le journal El Watan soumis par une collègue en Algérie a fait le buzz. L'article en question dénonce la suppression des stages de terrain au niveau du master par une université dans le pays.
Cette action de l'université a provoqué la colère et la confusion parmi les étudiants pour qui, les stages de terrain sont une étape indispensable de leur formation, d'autant plus qu'ils sont à un stade de spécialisation.
Il est clair que le cas en Algérie ne diffère pas beaucoup du cas de la géologie dans d'autres pays, notamment le Maroc. Les étudiants en Sciences de la Terre sont LA minorité dans les facultés de science et donc sont les premiers à être affectés par les remaniements budgétaires. Beaucoup de responsables universitaires sous-estiment les Sciences de la Terre, il y en a même certains qui vont jusqu'à la considèrer comme une discipline intruse dans les Sciences exactes et doutent de sa valeur à côté des autres sciences (au profit de la "géologie de l'ingénieur", où la géologie, en fait, n'a qu'une petite place) - ce qui est assez troublant et dangeureux car provoque une marginalisation encore plus profonde de la communauté géoscientifique dans le pays.
Il y a donc énormément d'efforts à fournir afin de promouvoir cette discipline et lui rendre sa vraie valeur dans le cursus universitaire. Cela est biensur "recommandable" si on veut pouvoir faire face aux challenges des forces naturelles qui régissent la planète hôte de l'espèce humaine!
La géologie est la science qui nous rapproche le plus de la Terre, à travers elle on comprend et on assimile les composantes biologiques, physiques, chimiques et mathématiques qui font qu'on y vit en équilibre (ou pas). Cette science grâce à laquelle on arrive à vivre décemment (eau, pétrole, minéraux... en d'autres termes vie, transport, haute technologie et j'en passe...), nous rapproche d'une gestion moins bête et excessive des ressources naturelles, nous aide à comprendre comment la planète fonctionne et comment appréhender ses "changements d'humeur" (séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, glissements de terrain, etc.) et puis nous projète vers une vision à échelles temporelle et spaciale multiples et bien plus étendues. Bref, la géologie est à mon avis la science des sages, des sages qui n'ont malheureusement pas leur voie dans les organismes de décision! La preuve, on peut la constater à travers les dégâts des dernières inondations (des routes construites sur des lits de rivières, des ponts effondrés après quelques mois de leur inauguration; la liste est longue et les dégâts humains innombrables et totalement évitables.).
La géologie est la science qui nous rapproche le plus de la Terre, à travers elle on comprend et on assimile les composantes biologiques, physiques, chimiques et mathématiques qui font qu'on y vit en équilibre (ou pas). Cette science grâce à laquelle on arrive à vivre décemment (eau, pétrole, minéraux... en d'autres termes vie, transport, haute technologie et j'en passe...), nous rapproche d'une gestion moins bête et excessive des ressources naturelles, nous aide à comprendre comment la planète fonctionne et comment appréhender ses "changements d'humeur" (séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, glissements de terrain, etc.) et puis nous projète vers une vision à échelles temporelle et spaciale multiples et bien plus étendues. Bref, la géologie est à mon avis la science des sages, des sages qui n'ont malheureusement pas leur voie dans les organismes de décision! La preuve, on peut la constater à travers les dégâts des dernières inondations (des routes construites sur des lits de rivières, des ponts effondrés après quelques mois de leur inauguration; la liste est longue et les dégâts humains innombrables et totalement évitables.).
Il faut que les responsables universitaires et gouvernementaux sachent qu'éliminer les stages de terrain pour les étudiants en géologie est éliminer une partie indispensable de leur apprentissage et leur formation, et par conséquent, les empêcher de devenir des géologues capables de donner et produire dans leur propre discipline. On peut donc imaginer les conséquences économiques et sociales d'une telle action.
Octroyer des diplômes de master sans stages de terrain est sans doute une condamnation du système académique et du futur des jeunes géologues aspirant à une carrière un minimum décente dans leur domaine de prédilection.
Je vous laisse avec l'article de la collègue Hanane Semane.
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