L’Afrique représente environ 30 % des réserves mondiales de matières premières minérales non énergétiques (bauxite, cuivre, cobalt, chromite, etc.), elle produit près de 60 minerais et métaux (Ministère des Affaires étrangères français, "Ressources".). Les statistiques de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) indiquent qu’en 2010, 24 des pays du continent exportaient des produits miniers (OMC, Rapport sur le commerce international en 2010.).
Toutefois, l’Afrique reste un continent encore sous-exploré : il absorbe, depuis 2000, entre 13 % et 18 % des budgets mondiaux d’exploration, à un niveau équivalent ou inférieur à l’Australie, au Canada et à l’Amérique du Sud dont les superficies respectives couvrent 8, 10 et 18 millions de kilomètres carrés, contre plus de 30 millions de kilomètres carrés pour l’Afrique (Metals Economics Group, Worldwide Exploration Trends).
Historiquement :
Cette vision commune s'appuie sur :
- Un secteur minier africain fondé sur la connaissance, qui sert de catalyseur et contribue à la croissance générale et à la création d’un marché unique africain dont il est pleinement partie intégrante;
- Un secteur minier durable et bien géré, qui produit et utilise efficacement les bénéfices tirés de l’exploitation des ressources minérales, qui répond à des normes élevées de sécurité et d’hygiène, qui tient compte des questions de genre et des questions ethniques, qui est respectueux de l’environnement, socialement responsable et apprécié des communautés environnantes.
- Un secteur minier qui est devenu un élément clé d’une économie africaine en voie d’industrialisation, diversifiée, dynamique et concurrentielle au niveau mondial.
- Un secteur minier qui contribue à mettre en place une infrastructure africaine commune grâce à l’optimisation de ses liens économiques, dynamiques, locaux et régionaux.
- Un secteur minier qui optimise et gère efficacement les richesses minérales limitées de l’Afrique et qui est diversifié (exploitation de métaux précieux et de minerais industriels de moindre valeur, au niveau commercial et à petite échelle).
- Un secteur minier qui mobilise le potentiel de l’activité minière artisanale et à petite échelle pour stimuler l’esprit d’entreprise local et national, améliorer les moyens de subsistance et favoriser un développement social et économique rural intégré.
- Un secteur minier qui est un acteur majeur sur les marchés dynamiques et concurrentiels des capitaux et des matières premières au niveau national, continental et international.
Les domaines d'intervention de la VMA :
1.Gestion des recettes et rentes minières,
2. Systèmes d'informations géologiques et minières,
3. Renforcement des capacités humaines et institutionnelles,
4. Exploitation minière artisanale et à petite échelle,
5. Gouvernance du secteur minier,
6. Recherche et développement,
7. Aspects environnementaux et sociaux,
8. Liens et diversification,
9. Mobilisation des investissements miniers et d’infrastructure.
Pour la mise en œuvre sur le terrain de cette vision, les pays africains doivent impérativement :
- Promouvoir et d’intégrer la VMA dans les lois nationales
- Concevoir des mesures pour piloter le processus de domestication de la VMA
- Analyser les points de faiblesses et les obstacles dans la mise en place de la VMA
- Mobiliser les parties prenantes
Source : https://www.linkedin.com/pulse/vision-mini%C3%A8re-africaine-vma-youssef-daafi?trk=pulse_spock-articles
Toutefois, l’Afrique reste un continent encore sous-exploré : il absorbe, depuis 2000, entre 13 % et 18 % des budgets mondiaux d’exploration, à un niveau équivalent ou inférieur à l’Australie, au Canada et à l’Amérique du Sud dont les superficies respectives couvrent 8, 10 et 18 millions de kilomètres carrés, contre plus de 30 millions de kilomètres carrés pour l’Afrique (Metals Economics Group, Worldwide Exploration Trends).
Historiquement :
- Adoption de la VMA en Février 2009 à Addis Abéba lors du sommet chefs Etats de l’UA (Union Africain)
- Plan d’Action pour la mise en œuvre de la VMA en Décembre 2011 publié par l’UA
- Mise en œuvre de la VMA publiée par la CEA (Commission économique pour l'Afrique) en Mars 2013
- Guide de la vision nationale de l’industrie extractive publiée par le Centre Africain de Développement Minier fin 2014.
Cette vision commune s'appuie sur :
- Un secteur minier africain fondé sur la connaissance, qui sert de catalyseur et contribue à la croissance générale et à la création d’un marché unique africain dont il est pleinement partie intégrante;
- Un secteur minier durable et bien géré, qui produit et utilise efficacement les bénéfices tirés de l’exploitation des ressources minérales, qui répond à des normes élevées de sécurité et d’hygiène, qui tient compte des questions de genre et des questions ethniques, qui est respectueux de l’environnement, socialement responsable et apprécié des communautés environnantes.
- Un secteur minier qui est devenu un élément clé d’une économie africaine en voie d’industrialisation, diversifiée, dynamique et concurrentielle au niveau mondial.
- Un secteur minier qui contribue à mettre en place une infrastructure africaine commune grâce à l’optimisation de ses liens économiques, dynamiques, locaux et régionaux.
- Un secteur minier qui optimise et gère efficacement les richesses minérales limitées de l’Afrique et qui est diversifié (exploitation de métaux précieux et de minerais industriels de moindre valeur, au niveau commercial et à petite échelle).
- Un secteur minier qui mobilise le potentiel de l’activité minière artisanale et à petite échelle pour stimuler l’esprit d’entreprise local et national, améliorer les moyens de subsistance et favoriser un développement social et économique rural intégré.
- Un secteur minier qui est un acteur majeur sur les marchés dynamiques et concurrentiels des capitaux et des matières premières au niveau national, continental et international.
Les domaines d'intervention de la VMA :
1.Gestion des recettes et rentes minières,
2. Systèmes d'informations géologiques et minières,
3. Renforcement des capacités humaines et institutionnelles,
4. Exploitation minière artisanale et à petite échelle,
5. Gouvernance du secteur minier,
6. Recherche et développement,
7. Aspects environnementaux et sociaux,
8. Liens et diversification,
9. Mobilisation des investissements miniers et d’infrastructure.
Pour la mise en œuvre sur le terrain de cette vision, les pays africains doivent impérativement :
- Promouvoir et d’intégrer la VMA dans les lois nationales
- Concevoir des mesures pour piloter le processus de domestication de la VMA
- Analyser les points de faiblesses et les obstacles dans la mise en place de la VMA
- Mobiliser les parties prenantes
Source : https://www.linkedin.com/pulse/vision-mini%C3%A8re-africaine-vma-youssef-daafi?trk=pulse_spock-articles