L’intégration des jeunes géoscientifiques aux seins du marché de travail est l’une des problématiques traitées par le YES Network. Au Maroc, être brillant dans ses études universitaire n’est malheureusement pas suffisant pour intégrer des domaines qui jusqu’ici sont dédiés malencontreusement aux ingénieurs, qui dans la plupart des cas ne sont pas des géologues.
La géologie, est une science très simple mais à l’encontre assez complexe, une controverse diriez- vous, mais la réponse est simple, car dans son contexte régional elle peut paraitre simplifiée mais pour une application spécifique elle devient très ambigüe suivant les cas mais aussi les domaines d’études.
L’ingénierie, se base essentiellement sur des calculs exacts, qui toutefois peuvent être faux, elle supprime ainsi la qualité de critique qui est humaine, c’est une variable très indispensable à la mise au point de projets stratégiques, visant à développer un secteur défini, mais son avantage c’est qu’elle s’appuie sur la réalité des choses, l’application entre autre.
La question qui se pose est très simple : comment faire de l’ingénieur et le géologue un tandem infaillible et efficace pour l’intérêt public ?
Les études au sein de l’université donnent une capacité d’adaptation et d’apprentissage énorme ; un géologue universitaire peu faire des taches multiples et différentes même au delà de sa spécialité mère. L’ingénieur de son coté , est un professionnel exerçant des activités de conception et de direction de projets, de réalisation et de mise en œuvre de produits, de systèmes ou de services impliquant des problèmes techniques complexes , néanmoins spécifiques.
De cela, émane une donnée importante pour les deux cas ; l’idée, la mère de l’invention, qui peu être émise par un géologue et ensuite développé par un ingénieur, c’est la où réside le point de rencontre entre les deux.
Simple à dire, mais difficile à appliquer, ceci est le centre de la problématique. Faire un duo efficace doit passer par différentes phases d’approche entre les études d’ingénierie et les études académiques, le partage des idées et du savoir faire est chose importante pour l’intérêt général, mais aussi, se focaliser d’avantage sur le développement de la recherche scientifique chacun de son côté.